Je commence par où en faisant comment pour aller vers quoi ? S'aventurer dans une démarche thérapeutique n'est pas anodin et si beaucoup y trouve une faiblesse, il faut pourtant bien du courage pour y aller et perséverer.
Un des parcours possible est de passer par ces étapes, dans l'ordre ou non.
Vous pouvez aussi partager (
dans cette rubrique) votre témoignage ou des questions auxquelles vous êtes confrontés.
Evaluer son besoin Pourquoi s'orienter vers une thérapie, une méthode de mieux-être ?
- est-ce pour un mal-être général ?
- est-ce pour une épreuve précise à traverser ?
- est-ce pour un dépassement de soi ?
- est-ce pour une pression qu'on nous inflige ?
Mais aussi :
- sommes-nous prêt à nous engager ? A court terme ? A long terme ?
(mais que veut dire "être prêt" au fait ???)
- acceptons-nous d'en "payer le prix" dans tous les sens du terme ?
(mais quel est le prix ?)
- etc...
Connaitre les différentes approches répondant à ce besoinC'est là que la présentation de différentes méthodes intervient.
Que vous cheminiez seuls (à travers lectures, conférences ou sites) ou que vous préfériez un accompagnement direct (sur le forum ou en privé), y voir un peu plus clair pour démystifier les peurs inhérentes à cette démarche semble une bonne base.
Est-ce une thérapie "traditionnelle" et sécurisante qui répondra le mieux à votre besoin ou bien une approche plus moderne souvent dite "alternative" ou encore une méthode "ancestrale" ?
De l'analyse au décodage biologique en passant par le chamanisme, il est une fourchette impressionnante de solutions, répondant toute plus particulièrement à un besoin, un moment, un individu en chemin...
Estimer celle(s) nous convenant Une fois le plus gros défriché, reste à trouver quoi, où et avec qui !
- une thérapie brève, longue ?
- individuelle, de groupe ?
- plutot intellectuelle ou émotionnelle ?
- douce, "trash" ?
- des rendez-vous réguliers ou des stages ?
- près de chez soi ou loin ?
- qui pratique la méthode qui me convient ?
Envisager de changer de thérapie en chemin ? Tout est impermanence savent certains sages..
Un thérapie/méthode bénéfique à un moment donné peut ne plus convenir au bout d'un temps (limites de la méthode atteintes, résistance de nous-même à cette méthode, évolution du besoin...).
Aussi il peut-etre sain d'envisager une réorientation vers quelque chose de plus approprié. Dans l'idéal, un thérapeute devrait le sentir et l'évoquer... un patient peut également le ressentir et l'évoquer !! Il arrive même qu'ils tombent d'accord en même temps
Quoi qu'il en soit, ce questionnement et cette démarche sont légitimes, osez les assumer, à la condition que, du plus sincère de vous-même vous vous soyez d'abord poser la question de savoir si cela était une fuite en avant ou un réel besoin...
Faire une pause, un temps sans "béquilles" ? Une bonne thérapie donne des outils, ne maintient pas en dépendance permanente. Il faut un temps minimum, certes, avant que ces outils ne nous soient pratiquables ! Mais passé ce temps de "prise en mains" (temps inconnu !) nous pouvons les utiliser dans notre vie sans soutien extérieurs. Le bénéfice d'une pause (volontaire ou imposée par les circonstances) est de pouvoir en faire l'expérience. C'est souvent là que remontent, en cas de besoin, ce que nous a appris notre thérapie ! Et c'est là toute sa beauté.....
Faire une pause n'implique pas forcément arréter définitivement, mais c'est une étape qui peut être importante. Tout comme celle qui consiste à sentir s'il faut ou non reprendre...
Se "tromper" de thérapie, de thérapeute... Tout dépend de ce que l'on met derrière le mot "se tromper" !!! Mais admettons.
Pour commencer, si dur que cela puisse sembler parfois, toute expérience porte un enseignement.. sur nous-même et/ou sur l'autre.
Quand elle est douloureuse, c'est dur à admettre, pourtant nous sommes libres de nous "complaire" dans un rôle de victime ou de nous employer à apprendre quelque chose de ce qui nous arrive pour progresser.
Une "erreur" de thérapie peut nous enseigner que nous n'avons pas été à l'écoute de nous-même, de nos besoins, que nous nous sommes peut-être laissé influencer par des avis tiers. Elle peut aussi nous enseigner, par le contre-exemple, ce dont nous avons réellement besoin !
Une thérapie "violente" (il en existe ! elles ont leurs raisons d'être) qui nous malmène trop peut nous révéler un besoin de douceur (ou inversement !).. Le choix du sexe du thérapeute (son identité, pas son organe !) est important aussi et n'est pas anodin. On peut croire préférer un homme (ou une femme) et réaliser que ça nous bloque ! Il est bon dans ce cas-là de se demander pourquoi mais aussi d'essayer l'opposé pour voir si cela passe mieux. Là encore, ce peut être une étape qui changera !
Dans tout les cas, rien n'est figé et si nous nous sentons plus mal que bien trop souvent sans sentir de bénéfice il est bon de se poser la question d'un changement.
Mais que cela non plus ne soit pas une fuite ! Il est des persévérances qui payent et des acharnements qu'on paye...
Dans toutes ces étapes et interogations et en cas de doutes trop importants, n'hésitez pas à nous demander conseils car nous sommes là pour ça !
Bon partage d'expériences et bon chemin